I. CAUSES DE LA CORRUPTION AU CAMEROUNpremierement , il convient de pr Traducción - I. CAUSES DE LA CORRUPTION AU CAMEROUNpremierement , il convient de pr inglés cómo decir

I. CAUSES DE LA CORRUPTION AU CAMER

I. CAUSES DE LA CORRUPTION AU CAMEROUN
premierement , il convient de préciser ce que nous entendons par corruption. Il existe en effet plusieurs définitions du mot corruption. Pour Transparency International la corruption est l’abus du pouvoir public ou privé pour satisfaire des intérêts particuliers. Il est question, à ce niveau, de corruption passive ou active entre un fonctionnaire et un particulier. Mais comme le montre la définition de la Direction du Développement et de la Coopération (DDC), la corruption concerne aussi des transactions entre particuliers : « Est corrompu dit le DDC, le comportement de personnes investies de tâches publiques ou privées qui manquent à leurs devoirs dans le but d’en retirer des avantages injustifiés de nature quelconque. »
Précision faite, étudions dès à présent le contexte historique qui a présidé à l’émergence de ce fléau, du moins, dans sa forme la plus accentuée.
1-contexte historique,economique et politique
Il serait hasardeux de vouloir dater avec exactitude la naissance ou plutôt l’émergence de la corruption au Cameroun. Cependant, on situe historiquement et approximativement cette émergence au lendemain des « indépendances » africaines. En effet, acquise dans le contexte de guerre froide et de la « françafrique », l’indépendance permettra au Cameroun de profiter des crédits complaisants et excessifs, favorisés en outre dans les années 1970 par l’existence de diverses rentes en produits agricoles et matières premières.
La crise des années 1980/1990 qui a frappé brutalement le Cameroun a eu pour conséquence, la mise en place d’un environnement administratif de plus en plus dysfonctionnel et sinistré par le favoritisme, le népotisme, la néopatrimonialisation des biens publics et par ricochet la corruption.
Progressivement donc, ce phénomène est devenu un véritable serpent de mer sans tête ni queue. Pris en otage par des considérations aussi nombreuses que diverses, plusieurs fonctionnaires n’hésiteront plus à exiger des usagers, une contrepartie pour un service public pourtant gratuit de droit. Ainsi, la corruption n’a cessé de s’enraciner au fil des années.
A l’analyse, plusieurs raisons peuvent expliquer sans toutefois justifier ce fait social.
Qu’en est-il de ces raisons ?
2-mamelles de la corruption au cameroun
La baisse des salaires des fonctionnaires de 1993, la suppression de nombreux avantages, combiné à la situation de paupérisation croissante dans laquelle ils se sont encrassés, ont largement contribué à l’expansion de la corruption au Cameroun. Il y a une coïncidence pour le moins étrange entre le haut niveau de corruption au Cameroun et le niveau relativement bas des salaires des agents du service public.
A l’heure actuelle, de nombreux échanges de services dans les relations entre l’administration et usagers interviennent à travers un système de relations personnelles particulièrement développé et exigeant. Les réseaux de sociabilité au Cameroun, en particulier dans les villes, débordent largement le seul cadre de la famille, qui est pourtant fort étendu et dont les pressions et sollicitations ne se laissent guère oublier. Les relations de camaraderie, de voisinage, de « promotion », de travail, de parti, d’église, d’association procurent à chacun un capital de relations sociales fourni, qui comporte une obligation morale d’assistance mutuelle dont le ciment n’est autre que la corruption.
Il faut également noter, dans le même registre que les pays occidentaux ont une part de responsabilité dans cette crise sociale. Car ce phénomène met aussi en lumière une crise de l’aide. On sait que les pires turpitudes des élites au pouvoir après les indépendances ont été complaisamment avalisées au cours de la guerre froide par les deux blocs. Durant les années 70 - marquées par l’expansion économique -, des facilités de crédit délirantes ont été accordées en même temps que l’Afrique devenait un cimetière d’éléphants blancs en tout genre, dont nombre d’entreprises du Nord ont abondamment profité.
Plus fondamentalement, cette situation procède du contexte de relative d’impunité qui règne pratiquement à tous les niveaux de la sphère socio-politique. Le gouvernement a engagé une vaste campagne de lutte contre les gestionnaires indélicats de la fortune publique. Mais de l’aveu même du président Camerounais : « la fraude, les détournements de deniers publics, la corruption continuent de miner les fondations de notre société » (4) ce, en dépit des efforts entrepris.
Qui plus est, cette campagne baptisée « Opération épervier » à du mal à se défaire du fort soupçon de partialité dont elle est entachée depuis sa mise en branle. Pour de nombreux observateurs de la scène politique camerounaise, cette Opération constitue le cadre juridique choisi pour les règlements de compte politique entre caciques du régime. Autrement dit, on est en présence là , d’une justice à tête chercheuse.
Toutefois, si la véracité d’une telle analyse se laisse discuter, force est cependant
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I. CAUSES DE LA CORRUPTION AU CAMEROUNpremierement , il convient de préciser ce que nous entendons par corruption. Il existe en effet plusieurs définitions du mot corruption. Pour Transparency International la corruption est l’abus du pouvoir public ou privé pour satisfaire des intérêts particuliers. Il est question, à ce niveau, de corruption passive ou active entre un fonctionnaire et un particulier. Mais comme le montre la définition de la Direction du Développement et de la Coopération (DDC), la corruption concerne aussi des transactions entre particuliers : « Est corrompu dit le DDC, le comportement de personnes investies de tâches publiques ou privées qui manquent à leurs devoirs dans le but d’en retirer des avantages injustifiés de nature quelconque. » Précision faite, étudions dès à présent le contexte historique qui a présidé à l’émergence de ce fléau, du moins, dans sa forme la plus accentuée.1-contexte historique,economique et politiqueIl serait hasardeux de vouloir dater avec exactitude la naissance ou plutôt l’émergence de la corruption au Cameroun. Cependant, on situe historiquement et approximativement cette émergence au lendemain des « indépendances » africaines. En effet, acquise dans le contexte de guerre froide et de la « françafrique », l’indépendance permettra au Cameroun de profiter des crédits complaisants et excessifs, favorisés en outre dans les années 1970 par l’existence de diverses rentes en produits agricoles et matières premières.La crise des années 1980/1990 qui a frappé brutalement le Cameroun a eu pour conséquence, la mise en place d’un environnement administratif de plus en plus dysfonctionnel et sinistré par le favoritisme, le népotisme, la néopatrimonialisation des biens publics et par ricochet la corruption.Progressivement donc, ce phénomène est devenu un véritable serpent de mer sans tête ni queue. Pris en otage par des considérations aussi nombreuses que diverses, plusieurs fonctionnaires n’hésiteront plus à exiger des usagers, une contrepartie pour un service public pourtant gratuit de droit. Ainsi, la corruption n’a cessé de s’enraciner au fil des années.A l’analyse, plusieurs raisons peuvent expliquer sans toutefois justifier ce fait social.Qu’en est-il de ces raisons ?2-mamelles de la corruption au camerounLa baisse des salaires des fonctionnaires de 1993, la suppression de nombreux avantages, combiné à la situation de paupérisation croissante dans laquelle ils se sont encrassés, ont largement contribué à l’expansion de la corruption au Cameroun. Il y a une coïncidence pour le moins étrange entre le haut niveau de corruption au Cameroun et le niveau relativement bas des salaires des agents du service public.At present, numerous exchanges of services in relations between the administration and users involved through a particularly developed, requiring personal relationships system. Sociability in Cameroon, especially in the cities, networks goes well beyond one of the family, which is very extensive and the pressures and stress cannot be hardly forget. Relations of comradeship, neighbourhood, 'promotion', work, party, Church, Association provide to each capital of social relations provided, which includes a moral obligation of mutual assistance which the cement is none other than corruption.It should also be noted, in the same vein that Western countries have a share of responsibility in this social crisis. Because this phenomenon also brings to light an aid crisis. We know that the worst turpitudes of the elites in power after independence have been complacently endorsed during the cold war by the two blocks. During the 70 years - marked by economic expansion - crazy credit facilities have been granted at the same time that Africa was becoming a cemetery of white elephants in any genre, including number of northern businesses benefited extensively.More fundamentally, this situation arises from the context of relative impunity that reigns virtually at all levels of the socio-political sphere. The Government has initiated an extensive campaign against unscrupulous managers of public fortune. But the admission of the Cameroonian president: "fraud, misappropriation of public funds, corruption continue to undermine the foundations of our society" (4), despite the efforts.More importantly, this campaign dubbed "Opération épervier" to struggling to get rid of the strong suspicion of bias that it is flawed from its setting in motion. For many observers of the Cameroonian political scene, this Operation constitutes the legal framework chosen for the settling of political scores between chiefs of the regime. In other words, is there justice homing.However, if the veracity of such an analysis is left to discuss, force is however
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