INTRODUCTIONEn 1998 et 1999, l’Orga

INTRODUCTION
En 1998 et 1999, l’Organisation Non Gouvernementale berlinoise Transparency International à hisser le cameroun à la premiére des pays ayant le plus grand indice de perception de la corruption dans le monde. Au-delà de sa discutabilité épistémologique, ce classement peu reluisant pour un État a eu le mérite de lever un pan de voile sur un « grave problème de morale publique » pour reprendre l’expression même du président camerounais (1). L’ampleur du phénomène est telle que de nombreux colloques, conférences, séminaires, revues, cellules, etc. lui sont consacrés. Dénoncée en choeur par l’ensemble de la société, elle demeure pourtant lancinante, prégnante et prenante. Tant ses manifestations, ses mutations, ses enjeux sont multiples, multiformes et non sans conséquences pour un pays relativement sous-développée. Remarquons cependant qu’aucun pays au monde ne peut prétendre être entièrement exempt de corruption. « Mais lorsque la corruption prend des proportions telles qu’elle risque de freiner la croissance économique et de contrarier les efforts accomplis en vue d’instaurer une bonne gouvernance, elle entraîne une dégradation générale du tissu social. Obstacle au développement durable, la corruption peut éventuellement aggraver les disparités économiques et favoriser la criminalité organisée. En fait, si la corruption se développe sans entrave, la démocratie peut difficilement s’épanouir, la liberté se répandre, la justice prévaloir » .
C’est fort de ce constat de fait que nous nous proposons d’analyser à nouveau frais l’épiphanie de la corruption au Cameroun.
A ce titre, la mise en relief des causes, manifestations,consequences et solutions au Cameroun, constitue l’essentiel de notre réflexion.

Resultados (inglés) 1:

INTRODUCTIONIn 1998 and 1999, the Non-Governmental Organisation Berlin Transparency International to Cameroon at the first of the countries having the largest corruption perception index in the world. Beyond its epistemological discutabilite this bleak ranking for a State had the merit to lift a pan of sailing on a "serious problem of public morality" in the words of the president of Cameroon (1). The extent of the phenomenon is such that many symposia, conferences, seminars, journals, cells, etc. are dedicated to him. Denounced in chorus by the whole of society, it yet remains haunting, striking and poignant. Both its manifestations, its mutations, its challenges are multiple, multifaceted and not without consequences for a relatively underdeveloped country. Note, however, that no country in the world can claim to be completely free of corruption. "But when corruption takes on proportions as it might constrain economic growth and undermine efforts to achieve good governance, it leads to a general deterioration of the social fabric. Obstacle to sustainable development, corruption can possibly worsen economic disparities and promote crime. "In fact, if corruption grows unhindered, democracy can hardly flourish, freedom spread, justice prevail.It was this factual observation that we propose to analyze again charges the Epiphany of corruption in Cameroon.Accordingly, the highlight of the causes, manifestations, consequences and solutions in Cameroon, is the bulk of our thinking.