Les origines du nom A la fin du XVIIe siècle, Donneau de Visé lance un Traducción - Les origines du nom A la fin du XVIIe siècle, Donneau de Visé lance un español cómo decir

Les origines du nom A la fin du XVI

Les origines du nom

A la fin du XVIIe siècle, Donneau de Visé lance un journal hebdomadaire Le Mercure galant, dont la vocation est d'informer le public sur les sujets les plus divers et qui publie aussi des historiettes et des poèmes. Le titre devient vite celui d'une comédie en vers d'Emile Boursault, qui évoque de façon assez caricaturale le défilé de personnages et d’importuns dans le bureau de ladite gazette. Donneau de Visé s'en étant plaint au poste de police, l’auteur rebaptise sa pièce, qui devient La comédie sans titre. Elle connaît un grand succès. La publication du Mercure galant se poursuit au-delà de la mort de son fondateur. En 1724, la revue change de titre, elle s’intitulera désormais Le Mercure de France. Elle cesse de paraître cent ans plus tard, en 1825.
Il faut dire un mot de la référence mythologique de ce nom. Mercure est le dieu romain du Commerce et des Voleurs, messager des dieux et fils de Jupiter. A l'époque classique, on l'identifiera au dieu grec Hermès et Mercure s’entoure dès lors d’une symbolique plus noble en devenant le dieu des Voyageurs : il hérite donc de la fonction protectrice qu’on accorde généralement à cette divinité. On le représente souvent coiffé d'un casque orné de deux ailes et tenant un caducée à la main. C'est ce motif qui est encore aujourd'hui la signe distinctif des publications du Mercure de France.



La revue

La revue littéraire du Mercure de France est fondée à la fin du XIXe siècle par Alfred Vallette, avec un groupe d'amis qui se réunissaient au café de la Mère Clarisse, rue Jacob. Parmi eux, citons Jean Moréas, Emile Raynaud, Pierre Arène, Remy de Gourmont, Albert Samain et Charles Cros : le vivier de la génération symboliste. La première livraison date du 1er janvier 1890. Jusqu'en 1894, la revue accède progressivement à la reconnaissance. Mallarmé et Hérédia y font paraître quelques inédits. La publication devient la revue de la jeune littérature et dans les cercles, on se plaît à la nommer « La revue des deux Mondes des jeunes ». La numéro de janvier 1898 ne compte pas moins de 350 pages, Le Mercure devient bimensuel en 1905. Les raisons de son succès sont manifestes : son sérieux, sa solidité, sa volonté de se situer au-dessus des écoles, sa liberté de ton, la place prépondérante accordée aux autres arts. Pourtant, la revue ne manque pas de concurrents.
Dans un article paru en décembre 1899, Alfred Vallette expose son projet : « Des trois buts que peut se proposer un périodique littéraire — ou gagner de l'argent, ou grouper des auteurs en communion d'esthétique, formant école et s'efforçant au prosélytisme, ou enfin publier des œuvres purement artistiques et des conceptions assez hétérodoxes pour n'être point accueillies des feuilles qui comptent avec la clientèle — c'est ce dernier que nous avons choisi. » « Au Mercure on peut tout dire », aimait à répéter Vallette.
En 1889, Alfred Vallette épouse la romancière Rachilde, qui sera pour beaucoup dans le rayonnement du Mercure, tout autant par sa personnalité que par son œuvre. Femme de lettres lancée dans le milieu parisien suite à la publication scandaleuse de Monsieur Vénus, qui lui vaut une condamnation pour outrage aux bonnes mœurs, elle participe à la revue jusqu'en 1924, tout en continuant à publier des romans, dont La Tour d'amour et La Marquise de Sade. Elle contribuera également à conférer au Mercure son esprit et son caractère singulier en tenant salon tous les mardis, les fameux « mardis du Mercure », où l’on vit défiler bon nombre de futurs grands écrivains.



La maison d'édition

Comme les autres revues littéraires d'avant-garde des années 1890, Le Mercure de France crée très vite ses propres éditions, qui entendent répondre au même désir de libération des carcans intellectuels, sociaux et commerciaux qui avait présidé à sa naissance. Outre les principaux textes symbolistes, les premières œuvres de Gide et de Claudel, de Colette, d'Apollinaire… constituent, en l'espace d'une quinzaine d'années, le fonds du Mercure, qui est aussi le premier éditeur à faire paraître l'œuvre de Nietzsche en français, grâce à l’entremise de son premier traducteur Henri Albert. Le dévouement d'Alfred Vallette, puis de Georges Duhamel, entretiendront le culte et le rayonnement du Mercure de France, sous l’œil critique de Paul Léautaud, l'auteur de l’extraordinaire Journal littéraire, commencé en 1893 et tenu pendant plus de soixante ans, jusqu’à sa mort en 1956.
L'entre-deux guerres marque un tournant. Le symbolisme a fait son temps, mais le succès de l'œuvre de Georges Duhamel en France et à l'étranger permet au Mercure de France de traverser la crise économique avec sérénité. Alfred Vallette propose à Georges Duhamel de reprendre la revue dès 1912, avant même que ses récits de guerre, publiés en 1917, ne l’aient rendu célèbre. Duhamel reçoit le prix Goncourt pour Civilisations en 1918. Une relation très forte unit les deux hommes sans qu’aucun contrat n'ait jamais été signé entre eux. « Vous pouvez comptez sur moi comme sur vous-même », avait dit Vallette à Duhamel.
Alfred Vallette meurt soudainement, le 28 septembre 1935, à sa table de travail, et Georges Duhamel lui succède comme directeur de la revue et de la maison d’édition. Il reste fidèle à l'esprit de Vallette et peut déclarer dans une interview, en 1936 : « Si Le Mercure de France n'existait pas, il y aurait un chaînon qui manquerait dans la suite intellectuelle française. » Duhamel doit pourtant renoncer assez vite à cette tâche, trop accaparé par ses autres responsabilités (il est notamment élu à l'Académie française en 1935 et préside en outre l'Alliance française) et la poursuite de son œuvre. Il abandonne ses fonctions à la tête du Mercure en 1938, remplacé par Jacques Bernard, un de ses plus anciens collaborateurs. La déclaration de guerre provoque des difficultés économiques auxquelles Le Mercure n'échappe pas. Pendant l'occupation, les œuvres de Georges Duhamel sont interdites et pilonnées, tandis que Jacques Bernard s'engage dans la voie de la collaboration. En 1945, il sera arrêté, jugé et condamné pour intelligence avec l'ennemi.
Après la guerre, Georges Duhamel, qui est resté l'actionnaire principal de la maison d’édition, nomme Paul Hartman à la direction du Mercure, nomination hautement symbolique, puisque Hartman compte parmi les rares éditeurs qui se sont engagés dans la résistance, en publiant et diffusant des textes clandestins, ceux de Charles de Gaulle notamment. C'est aussi un homme au savoir-faire prodigieux, acquis dans l’exercice de son métier d’éditeur d'art et d’ouvrages photographiques. Hartman fera désormais du soin apporté à la fabrication et à la présentation graphique (beaux papiers, mise en page) une des marques distinctives de la maison. Sous sa direction, on assiste à une renaissance du Mercure, qui s’emploie à revaloriser le fonds, tout en demeurant sans cesse à l’affût de nouveaux talents. C'est pendant ces années que Le Mercure publie des textes d’Henri Michaux, Pierre Reverdy, Pierre-Jean Jouve, Louis-René des Forêts et Yves Bonnefoy. Durant cette même période, la publication du Journal littéraire de Paul Léautaud, dont le premier tome paraît en 1954, connaît un succès immédiat.
En 1958, les éditions Gallimard rachètent Le Mercure de France. Simone Gallimard en prend la direction. Fidèle à la tradition de la rue de Condé, elle continue à perpétuer le fonds et à publier des auteurs confirmés. Aux noms déjà réputés de Reverdy, Bonnefoy, des Forêts, Jouve viennent s'ajouter ceux d’André du Bouchet, Adonis, Georges Séféris, Pierre Klossowski ou Eugène Ionesco, dont Le Mercure publie le Journal en miettes, Présent passé, passé présent et Le Solitaire, l’unique roman de l’écrivain. On voit par ailleurs les premiers textes de Georges Bataille paraître sous la couverture au pégase ailé. En outre, Simone Gallimard reste particulièrement attentive à l’émergence de nouveaux auteurs.
Sous sa direction, Le Mercure a le bonheur de se voir décerner une véritable moisson de prix littéraires : Salvat Etchart (prix Renaudot 1967), Claude Farrigi (prix Fémina 1975), Michel Butel (prix Médicis 1977), Jocelyne François (prix Fémina 1980), François-Olivier Rousseau (prix Médicis et prix Proust 1981), Nicolas Bréhal (prix Valery Larbaud 1992), Paula Jacques (prix Fémina 1991), Dominique Bona (prix Interallié 1992), et, événement unique dans l'histoire littéraire, l'attribution simultanée des deux prestigieux prix Goncourt et Médicis à Andréi Makine en 1995 pour Le Testament français, qui sera traduit en plus de trente langues. Il faut accorder une place particulière à l'affaire Romain Gary / Emile Ajar une des plus formidables mystifications littéraires de l’histoire. Elle fera vivre une aventure exceptionnelle au Mercure.

Le Mercure de France aujourd'hui

En 1995, Isabelle Gallimard prend la direction du Mercure de France. Elle perpétue la tradition littéraire de la maison, en s’appliquant à exploiter et remettre en valeur le fonds, tout en manifestant un intérêt toujours soutenu pour la littérature contemporaine.

Elle crée très vite «Le Petit Mercure» , très favorablement accueilli par la presse. Cette collection au format poche publie des correspondances, mémoires, nouvelles, contes, textes érotiques, manifestes, pamphlets, poésie, littérature française et étrangère, psychanalyse, histoire… Textes peu connus d’auteurs confirmés, inédits ou réputés introuvables, et textes de référence. Leur choix est confié à un éditeur qui privilégie une thématique spécifique, comme le vin des écrivains, les recettes littéraires, le bestiaire sentimental, met en avant une époque (les femmes écrivains au XVIIIe siècle) ou un courant littéraire (la traversée du romantisme). Depuis janvier 2002, «Le Petit Mercure» s’est enrichi de la série «Le Goût de». Consacrées à des villes historiques dont les richesses culturelles et artistiques
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Los orígenes del nombre Al final del siglo XVII, Donneau de Visé lanza un periódico semanal Le Mercure galant, cuyo objetivo es informar al público sobre temas más diversos y que también publicó los cuentos y poemas. El título se convierte de una comedia en verso de Emile Boursault, evocando de manera bastante caricatural el desfile de personajes y no son bienvenidos en la oficina de la Gaceta dijo rápidamente. Donneau de Visé denunció ante la comisaría de policía que el autor cambia el nombre de su obra, que se convierte en la comedia sin título. Fue un gran éxito. La publicación del Mercure galant continúa más allá de la muerte de su fundador. En 1724, los cambios de título diario, ahora es titulado Le Mercure de France. Ella deja de aparecer uno cientos años más tarde, en 1825. Debe decir algo acerca de la referencia mitológica de este nombre. El mercurio es el dios romano del comercio y los ladrones, Mensajero de los dioses y los hijos de Júpiter. La época clásica, identifica lo que el Dios griego Hermes y mercurio él mismo y por lo tanto un simbolismo más noble al convertirse en el Dios de los viajeros: por lo tanto, hereda la protectora función así generalmente a esta deidad. A menudo lleva un casco adornado con dos alas y sosteniendo un caduceo en la mano. Es este patrón que sigue siendo la característica distintiva de las publicaciones del Mercure de France. La revue La revue littéraire du Mercure de France est fondée à la fin du XIXe siècle par Alfred Vallette, avec un groupe d'amis qui se réunissaient au café de la Mère Clarisse, rue Jacob. Parmi eux, citons Jean Moréas, Emile Raynaud, Pierre Arène, Remy de Gourmont, Albert Samain et Charles Cros : le vivier de la génération symboliste. La première livraison date du 1er janvier 1890. Jusqu'en 1894, la revue accède progressivement à la reconnaissance. Mallarmé et Hérédia y font paraître quelques inédits. La publication devient la revue de la jeune littérature et dans les cercles, on se plaît à la nommer « La revue des deux Mondes des jeunes ». La numéro de janvier 1898 ne compte pas moins de 350 pages, Le Mercure devient bimensuel en 1905. Les raisons de son succès sont manifestes : son sérieux, sa solidité, sa volonté de se situer au-dessus des écoles, sa liberté de ton, la place prépondérante accordée aux autres arts. Pourtant, la revue ne manque pas de concurrents. Dans un article paru en décembre 1899, Alfred Vallette expose son projet : « Des trois buts que peut se proposer un périodique littéraire — ou gagner de l'argent, ou grouper des auteurs en communion d'esthétique, formant école et s'efforçant au prosélytisme, ou enfin publier des œuvres purement artistiques et des conceptions assez hétérodoxes pour n'être point accueillies des feuilles qui comptent avec la clientèle — c'est ce dernier que nous avons choisi. » « Au Mercure on peut tout dire », aimait à répéter Vallette. En 1889, Alfred Vallette épouse la romancière Rachilde, qui sera pour beaucoup dans le rayonnement du Mercure, tout autant par sa personnalité que par son œuvre. Femme de lettres lancée dans le milieu parisien suite à la publication scandaleuse de Monsieur Vénus, qui lui vaut une condamnation pour outrage aux bonnes mœurs, elle participe à la revue jusqu'en 1924, tout en continuant à publier des romans, dont La Tour d'amour et La Marquise de Sade. Elle contribuera également à conférer au Mercure son esprit et son caractère singulier en tenant salon tous les mardis, les fameux « mardis du Mercure », où l’on vit défiler bon nombre de futurs grands écrivains. La maison d'édition Comme les autres revues littéraires d'avant-garde des années 1890, Le Mercure de France crée très vite ses propres éditions, qui entendent répondre au même désir de libération des carcans intellectuels, sociaux et commerciaux qui avait présidé à sa naissance. Outre les principaux textes symbolistes, les premières œuvres de Gide et de Claudel, de Colette, d'Apollinaire… constituent, en l'espace d'une quinzaine d'années, le fonds du Mercure, qui est aussi le premier éditeur à faire paraître l'œuvre de Nietzsche en français, grâce à l’entremise de son premier traducteur Henri Albert. Le dévouement d'Alfred Vallette, puis de Georges Duhamel, entretiendront le culte et le rayonnement du Mercure de France, sous l’œil critique de Paul Léautaud, l'auteur de l’extraordinaire Journal littéraire, commencé en 1893 et tenu pendant plus de soixante ans, jusqu’à sa mort en 1956. L'entre-deux guerres marque un tournant. Le symbolisme a fait son temps, mais le succès de l'œuvre de Georges Duhamel en France et à l'étranger permet au Mercure de France de traverser la crise économique avec sérénité. Alfred Vallette propose à Georges Duhamel de reprendre la revue dès 1912, avant même que ses récits de guerre, publiés en 1917, ne l’aient rendu célèbre. Duhamel reçoit le prix Goncourt pour Civilisations en 1918. Une relation très forte unit les deux hommes sans qu’aucun contrat n'ait jamais été signé entre eux. « Vous pouvez comptez sur moi comme sur vous-même », avait dit Vallette à Duhamel. Alfred Vallette meurt soudainement, le 28 septembre 1935, à sa table de travail, et Georges Duhamel lui succède comme directeur de la revue et de la maison d’édition. Il reste fidèle à l'esprit de Vallette et peut déclarer dans une interview, en 1936 : « Si Le Mercure de France n'existait pas, il y aurait un chaînon qui manquerait dans la suite intellectuelle française. » Duhamel doit pourtant renoncer assez vite à cette tâche, trop accaparé par ses autres responsabilités (il est notamment élu à l'Académie française en 1935 et préside en outre l'Alliance française) et la poursuite de son œuvre. Il abandonne ses fonctions à la tête du Mercure en 1938, remplacé par Jacques Bernard, un de ses plus anciens collaborateurs. La déclaration de guerre provoque des difficultés économiques auxquelles Le Mercure n'échappe pas. Pendant l'occupation, les œuvres de Georges Duhamel sont interdites et pilonnées, tandis que Jacques Bernard s'engage dans la voie de la collaboration. En 1945, il sera arrêté, jugé et condamné pour intelligence avec l'ennemi. Después de la guerra, Georges Duhamel, que seguía siendo el principal accionista de la editorial, había llamado Paul Hartman en la dirección de mercurio, altamente simbólico nombramiento, desde Hartman incluyen raros editores comprometidos en resistencia, mediante la publicación y difusión de textos ilegales, los de Charles de Gaulle. También es un hombre de conocimiento prodigioso, adquirido en el ejercicio de su profesión de Director de arte y obras fotográficas. Hartman se ahora del cuidado de la toma en la fabricación y presentación gráfica (papel hermoso, diseño) uno de distinguir la marca de la casa. Bajo su liderazgo, estamos asistiendo a un renacimiento del mercurio, que trabaja para revitalizar el fondo, permaneciendo constantemente en busca de nuevos talentos. Fue durante estos años que el mercurio publica textos de Henri Michaux, Pierre Reverdy, Pierre-Jean Jouve, René Louis des Forêts y Yves Bonnefoy. Durante este mismo período, la publicación de la revista literaria de Paul Léautaud, cuyo primer volumen se publicó en 1954, fue un éxito inmediato. En 1958, las éditions Gallimard compraron el Mercure de France. Simone Gallimard tomó. Fiel a la tradición de la rue de Condé, continúa perpetuar el fondo y publicar autores confirmados. Nombres ya consideran Reverdy, Bonnefoy, bosques, Jouve ven si agregarlos de André du Bouchet, Adonis, Georges Séféris, Pierre Klossowski o Eugène Ionesco, cuya Mercure Le publica la revista en pedazos, presente, pasado presente y los solitarios, la única novela de la escritora. Vemos que también los primeros textos de Georges Bataille publicaron bajo cubierta alado Pegaso. Además, Simone Gallimard sigue siendo particularmente atento a la aparición de nuevos autores. Bajo su dirección, el mercurio tiene la felicidad de haber recibido una verdadera cosecha de premios literarios: Salvat Etchart (Premio Renaudot 1967), Claude Farrigi (prix Fémina 1975), Michel Butel (Premio Médicis 1977), Jocelyne François (prix Fémina 1980), François-Olivier Rousseau (prix Médicis et prix Proust 1981), Nicolas Bréhal (Premio Valery Larbaud 1992), Paula Jacques (prix Fémina 1991), Dominique Bona (Premio Interallié 1992)y, hecho único en la historia literaria, la asignación de dos prestigioso Goncourt y Medici a Andrei Makine en 1995 para el testamento francés, que se traducirá en más de treinta idiomas. Debe darse un lugar especial para el caso de Romain Gary / Emile Ajar, uno de los mayores engaños literarios de la historia. Será una aventura excepcional al mercurio.El Mercure de France hoy En 1995, Isabelle Gallimard se hizo cargo del Mercure de France. Continúa la tradición literaria de la casa, en la aplicación para explotar y restablecer el valor de fondo, mientras que manifiesta un interés aún sostenido en literatura contemporánea. Muy rápidamente, crea "Le Petit mercurio", calurosamente recibidos por la prensa. Esta colección de bolsillo publica correspondencia, informes, noticias, historias, textos eróticos, claros, panfletos, poesía, francés y literatura extranjera, psicoanálisis, historia... Textos poco conocidos autores confirmaron, inéditos o consideran imposibles de encontrar y textos de referencia. Su elección se confía a un editor que se centra en un tema específico, como escritores de vino, ingresos literarios, el bestiario sentimental, plantea una época (escritoras en el siglo XVIII) o un movimiento literario (la travesía del romanticismo). Desde enero de 2002, «Le Petit Hotel Mercure» se ha enriquecido con la serie el sabor de la. Dedicado a ciudades históricas cuya riqueza cultural y artística
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Los orígenes del nombre al final de la Donneau siglo XVII de Vise lanza semanario Le Mercure Galant, cuyo propósito es informar al público sobre una variedad de temas e historias y poemas también publicados. El título se convirtió rápidamente en el de una comedia en verso Emile Boursault que evoca bastante el desfile personajes caricaturescos y desagradable en la oficina de dicha gaceta. Vise Donneau haber se quejó a la estación de policía, el autor cambia el nombre de su juego, que se convierte en comedia sin título. Fue un gran éxito. La publicación del Mercure Galant continúa más allá de la muerte de su fundador. En 1724 los cambios de títulos de revistas, que ahora se conoce como el Mercure de France. Se dejó de publicarse un centenar de años más tarde, en 1825. Debo decir una palabra sobre la referencia mitológica ese nombre. Mercurio es el dios romano del comercio y los ladrones, mensajero de los dioses y el hijo de Júpiter. En la época clásica, identificaremos los dios griego Hermes y Mercurio rodea, por lo tanto simbólica de un noble de convertirse en el dios de los viajeros: hereda la función de protección en general de acuerdo en que esta deidad. A menudo representado llevando un casco adornado con dos alas y sosteniendo un caduceo en la mano. Este es el patrón que sigue siendo el sello distintivo de las publicaciones del Mercure de France. La revista revista literaria 's Mercure de France se fundó a finales del siglo XIX por Alfred Vallette, con un grupo de amigos que se reunieron en el café Madre Clarisse, Jacob Street. Entre ellos se encuentran Jean Moréas Emile Raynaud, Pierre Arena, Remy de Gourmont, Albert Samain y Charles Cros: la piscina de la generación simbolista. La primera entrega del 1 de enero de 1890. Hasta 1894, la revista accede gradualmente reconocimiento. Mallarmé y Heredia existen aparecen algunos inéditos. La publicación es una revisión de la literatura y el pequeño en círculos, que nos gusta llamar "La revisión de los dos mundos de los jóvenes". El número de enero de 1898 no menos de 350 páginas, Mercury vuelve bimestral en 1905. Las razones de su éxito son evidentes: su seriedad, su fuerza, su deseo de ser por encima de las escuelas, siendo franco, la importancia que se da a otras artes. Sin embargo, la revisión no carece de competencia. En un artículo publicado en diciembre de 1899, Alfred Vallette expone su proyecto: "De los tres objetivos que pueden proporcionar una revista literaria - o hacer dinero, o grupo de autores en la comunión la estética, la formación de la escuela y tratando de hacer proselitismo, o, finalmente, publicar trabajos puramente artísticos y diseños poco ortodoxas por no ser hojas bienvenida que cuentan con los clientes - es esta última la que elegimos. "" En Mercure todos podemos decir, "le gustaba repetir Valletta. En 1889, Alfred Vallette esposa novelista Rachilde, que jugará un papel decisivo en la radiación de Mercurio, tanto por su personalidad y su obra. Mujer de cartas lanzadas en el medio parisino tras la publicación escandalosa del Sr. Venus, lo que le valió una condena por indecencia grave, participó en la revista hasta 1924, sin dejar de publicar novelas, incluyendo la Torre amar y Madame de Sade. También le ayudará a dar a la mente Mercurio y singular personaje habitación sosteniendo todos los martes, el famoso "Martes de Mercurio", donde se vive desplazarse futuras muchos grandes escritores. La editorial Como otras revistas vanguardia literaria de la década de 1890, Le Mercure de France crea rápidamente sus propias ediciones, que se pretende abordar el mismo deseo de grilletes intelectuales liberación, comercial y social que tuvo su nacimiento. Además de los principales textos simbolistas, los primeros trabajos de Gide y Claudel, Colette, Apollinaire ... constituye, en el espacio, de quince años, Mercury del Fondo, que es también el primer editor que publique la obra de Nietzsche en francés, gracias a la intervención de su primer traductor Henri Albert. La dedicación de Alfred Vallette, y Georges Duhamel, mantendrá el culto y la influencia del Mercurio de Francia, bajo el ojo crítico de Paul Léautaud, el autor de la revista literaria extraordinaria, se inició en 1893 y se mantuvo durante más de de sesenta años, hasta su muerte en 1956. El de entreguerras marcaron un punto de inflexión. El simbolismo ha tenido su día, pero el éxito de la obra de Georges Duhamel en Francia y en el extranjero permite al Mercurio de Francia a través de la crisis económica con confianza. Alfred Vallette Georges Duhamel propone reanudar la revisión en 1912, incluso antes de que sus historias de guerra, publicado en 1917, qué han hecho famosa. Duhamel galardonado con el Premio Goncourt de Civilizaciones en 1918. Existe una fuerte relación entre los dos hombres, sin contrato nunca se firmó entre ellos. "Puedes contar conmigo como a ti mismo", dijo Duhamel Valletta. Alfred Vallette murió repentinamente el 28 de septiembre de 1935, en su escritorio, y Georges Duhamel le sucedió como director de la revista y la casa editorial. Sigue siendo fiel al espíritu de La Valeta podrá declarar en una entrevista en 1936: "Si el Mercure de France no existiera, habría un vínculo que se pierda en el intelectual francés en. "Duhamel aún no lo suficientemente rápido para dar a esta tarea, demasiado ocupado con otras responsabilidades (que es especialmente elegido miembro de la Academia Francesa en 1935 y también preside la Alianza Francesa) y la continuación de su obra. Se retiró como jefe de Mercurio en 1938, reemplazado por Jacques Bernard, uno de sus antiguos empleados. La declaración de guerra provoca dificultades económicas Mercurio no es una excepción. Durante la ocupación, están prohibidas y golpearon mientras Jacques Bernard se involucra en el camino de la colaboración de las obras de Georges Duhamel. En 1945, fue arrestado, juzgado y condenado por ayudar al enemigo. Después de la guerra, Georges Duhamel, quien seguía siendo el principal accionista de la editorial, llamado Paul Hartman a la dirección de Mercurio, una cita muy simbólico desde Hartman es uno de los pocos editores que están involucrados en la resistencia, producción y distribución de textos ilegales, los de Charles de Gaulle, en particular. Este es también un hombre de experiencia prodigiosa adquirida en el ejercicio de su profesión y editor de arte de obras fotográficas. Hartman será ahora el esmerados procesos de fabricación y la presentación gráfica (papel fino, diseño) una de las señas de identidad de la casa. Bajo su liderazgo, estamos asistiendo a un renacimiento de Mercurio, que está trabajando para actualizar los fondos, sin dejar de ser constantemente en la búsqueda de nuevos talentos. Fue durante estos años que el Mercure publica textos Henri Michaux, Pierre Reverdy, Pierre-Jean Jouve, Louis-René forestales e Yves Bonnefoy. Durante el mismo período, la publicación de la revista Journal of Literary Léautaud Paul, cuyo primer volumen apareció en 1954, fue un éxito inmediato. En 1958, Gallimard redimir el Mercure de France. Simone Gallimard se convirtió en gerente. Fiel a la tradición de la rue de Condé, que continúa perpetuando el fondo y publicar autores consagrados. Los nombres ya conocidos Reverdy Bonnefoy, Silvicultura, Jouve se añaden las de André du Bouchet, Adonis, George Seferis, Pierre Klossowski o Eugene Ionesco, incluyendo Mercurio publica las migajas Journal, pasado, presente, presente y pasado Solitario, la única novela del escritor. Por otra parte, vemos los primeros textos de Georges Bataille publicados bajo la manta con el alado Pegaso. Además, Simone Gallimard sigue especialmente atento a la aparición de nuevos autores. Bajo su liderazgo, el mercurio tiene la felicidad de ser galardonado cosechan unos verdaderos premios literarios: Salvat Etchart (premio Renaudot en 1967), Claude Farrigi (Premio Femina 1975 ), Michel Butel (Premio Médicis 1977), Jocelyne François (Premio Femina 1980), François-Olivier Rousseau (premio Medicis y Proust 1981), Nicolas Bréhal (Precio Valery Larbaud 1992), Paula Jacques (Premio Femina 1991), Dominique Bona (Precio Interallié 1992) y acontecimiento único en la historia literaria, la asignación simultánea de dos prestigiosos Premio Goncourt y Médicis en Andrei Makine en 1995 por El Testamento francés, que será traducido a más de treinta idiomas. Hay que prestar especial atención al caso de Romain Gary / Emile Ajar uno de los mayores fraudes literarios de la historia. Ella va a vivir una aventura excepcional Mercure. El Mercurio de Francia hoy En 1995, Isabelle Gallimard se convirtió en jefe del Mercure de France. Continúa la tradición literaria de la casa, mediante la aplicación de operar y reclamar los fondos, mientras que muestra un interés sostenido en la literatura contemporánea. Se crea muy rápidamente "Little Mercurio," muy bien recibido por la prensa . Esta colección de bolsillo correspondencia publicada, memorias, relatos cortos, cuentos, textos claros, eróticas, panfletos, la poesía, la literatura francesa y extranjera, el psicoanálisis, la historia ... Los textos poco conocidos autores confirmó inédita o se considere que no se encuentra, y las autoridades . Su elección se da a un editor que favorece a un tema específico, como los escritores de vino, recetas literarias, bestiario sentimental, destaca una era (escritoras en el siglo XVIII) o un movimiento literario (el cruce de romanticismo) . Desde enero de 2002, "Little Mercurio" se han añadido a la serie "The Taste". Dedicado a ciudades históricas cuyos cultural y tesoros artísticos



























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Los orígenes del nombre

a finales del siglo XVII, Donneau de contemplado lanza un semanario el Mercurio GALANTE, cuya vocación es informar al público sobre los temas más diversos y que también publica historiettes y de poemas. El título pasa a ser rápidamente el de una COMEDIA en hacia Emile Boursault,Que menciona de manera bastante Caricatural el desfile de personajes y molestos en la Oficina de dicha gazette. Donneau de mencionado se ha denunciado al puesto de policía, el autor rebaptise su pieza, que pasa a ser la COMEDIA sin título. Ha experimentado un gran éxito. La publicación del mercurio GALANTE continúa más allá de la muerte de su fundador. En 1724, la revista cambio de título,Se Denominará ahora el Mercurio de Francia. Se deje de aparecer cien años más tarde, en 1825.
hay que decir una palabra de la referencia no de ese nombre. Mercurio es el Dios romano del comercio y de los Ladrones, Mensajero de los Dioses y hilados de júpiter. En la época clásica,Se determinarán con Dios griego Hermes y Mercurio se rodea pues de un simbólica más noble al convertirse en el Dios de viajeros: hereda la función protectora que generalmente se atribuye a esta DIVINIDAD. Se representa a menudo encabezado un casco con dos alas y teniendo un caducée a mano.Es este motivo que es aún hoy la signo distintivo de las publicaciones del mercurio de Francia.



la revista

la revista literaria del mercurio de Francia, está fundada a finales del siglo XIX por Alfred valetta, con un grupo de amigos que se reunían al café de la madre clarisse, calle Jacob. Entre ellos, cabe citar Jean Moréas, Emile raynaud, Pierre arena, remy de Gourmont,Albert samain y Charles Cros: el vivero de la generación symboliste. La primera entrega Fecha del 1o enero de 1890. Hasta en 1894, la revista accede progresivamente al reconocimiento. Dice y Hérédia hacen parecer algunos inéditos. La publicación pasa a ser la revista de la joven literatura y en los círculos, se se complace en la nombrar "la revisión de los dos mundos de la juventud ».El número de enero de 1898 cuenta con no menos de 350 páginas, el Mercurio pasa a ser bimestral en 1905. Las razones de su éxito son evidentes: su seriedad, su solidez, su voluntad de situarse por encima de las escuelas, su libertad de tono, el lugar preponderante concedida a los otros artes. Sin embargo, la revista no carece de competidores.
en un artículo publicado en diciembre de 1899,Alfred valetta expone su proyecto: "Los tres propósitos que puede proponer un periódico literaria — o ganar dinero, o agrupar los autores en comunión de estética, formando escuela y se esfuerza al proselitismo,O finalmente publicar obras puramente artísticas y concepciones bastante Heterodoxos para no ser punto acogidas las hojas, que cuentan con la clientela —y así lo último que hemos escogido. "El Mercurio todo se puede decir », solía repetir valetta.
en 1889, Alfred valetta esposa la Novelista Rachilde, que será mucho en la radiación del mercurio,
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